19 avr. 2011

eros et thanatos en batos



« Assis côte à côte, Jane les jupes retroussées, Julien le pantalon ouvert, le conin reçut les caresses que ne lui ménagea pas le doigt de mon maître, tandis que sur ma personne désolée la méchante prit sa première leçon de masturbation.
Elle ne s’en acquitta pas mal, et faute de mieux, bien heureux encore de cette faveur, j’éjaculai une bonne dose de sperme.
On se bécota un brin, et on retourna à la villa.
Nul ne s’était inquiété de nous. Puisque tout le monde dormait plus ou moins bien.
Comme mon maître se disposait à quitter sa friponne de cousine, celle-ci lui souffla dans le tuyau de l’oreille :
- Non, ce n’est pas le moment de vous retirer, grand nigaud, suivez-moi, il ne faut pas être égoïstes.
Le cœur de nouveau ouvert à l’espérance, mon maître s’empressa sur les talons de Jane, et voilà qu’elle l’introduisit dans la chambre de Mina qui, couchée, lisait un roman.
- Je suis une bonne sœur, dit Jane dès que nous eûmes refermé la porte, j’ai fait avec lui ce que je voulais, il a été bien sage, et je te l’amène, pour que tu en profites.
C’était carré, c’était franc.
Bien des gens, en lisant ces lignes, crieront à l’impossibilité.
Si au lieu d’écrire ma confession, j’écrivais ce que j’ai entendu raconter, soit par les amis de Julien, soit par ses maîtresses, je prouverais sans peine, que nombre de Sainte Nitouche, auxquelles dans les familles on n’oserait pas soulever le bas de la jupe, ont déjà forniqué avant même la puberté, reçu minettes et feuilles de roses, échangé ces caresses avec leurs amies et souvent sucé nombre de gamins qui les pelotaient ferme.
Ce ne sont pas mes affaires, il y aurait indélicatesse à révéler ces confidences. » (Alphonse Momas, Confession priapale).

 
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